L'ocytocine dans le syndrome de Prader-Willi

L’espoir d’un traitement précoce modificateur de trajectoire.

A l’origine de cette approche thérapeutique innovante, nous retrouvons :

•  L’équipe du Centre de Référence Maladies Rares « Syndrome de Prader-Willi et obésités rares avec troubles du comportement alimentaire », dirigée par le Professeur Maithé Tauber au CHU de Toulouse, pour les études cliniques,

•  L’équipe de recherche dirigée par Françoise Muscatelli, directeur de recherche CNRS à l’Institut de Neurobiologie de la Méditerranée (Marseille) – Unité 901 de l’INSERM, pour les études précliniques.

Le lien entre ocytocine et syndrome de Prader-Willi

Il a été démontré que les personnes ayant un syndrome de Prader-Willi ont un nombre réduit de neurones producteurs d’ocytocine au niveau de l’hypothalamus, induisant un déficit en ocytocine, alors que les autres hormones et neurohormones n’étaient pas altérées (Swaab, 1995). Ces données ont été confirmées par les modèles animaux « PW-like », Necdin (Muscatelli, 2000) puis Magel2 (Schaller, 2010), qui présentaient dès la naissance une altération de la maturation du système ocytocinergique.